dimanche, mai 27, 2007

警察

Voila, j'ai enfin compris pourquoi ils ne m'ont toujours pas attrape !

Surpayée, inefficace… la police d’Osaka serait « la pire des polices » de l’Archipel.

La police d’Osaka serait-elle la pire du pays ? C’est en tout cas la question que ce pose l'hebdomadaire Flash dans son édition du 8 mai 2007.

Les journalistes du magazine ont passé en revue les forces de l’ordre des 47 départements que compte le pays afin de déterminer quels agents méritaient le mieux leur salaire.

Pour ce faire, Flash a pris en compte le nombre de personnel, le matériel, le nombre de cas résolus et surtout le nombre de scandales dans lesquels des policiers sont impliqués.

Et, à ce petit jeu, toujours d’après la revue, c’est à la région d’Osaka que reviendrait la palme de pire des polices.

La ville de l’Ouest coiffe sur le fil Tokyo pour le plus faible taux d’affaires résolues, avec moins de 17% des cas élucidés. Ce qui n’empêche pas les policiers d’Osaka d’être les mieux pays du pays avec leurs collègues tokyoïtes.

Pire, les forces de l’ordre du Kansai, rien qu’au cours des 15 derniers mois, ont été impliqués dans 14 affaires. Le plus souvent pour des affaires de mœurs, harcèlement sexuel, attouchement ou intrusion dans des toilettes pour femmes…

A en croire l’article, la principale raison de ce mauvais résultat tient à deux causes. Tout d’abord, les policiers japonais sont trop bien payés. Ainsi, les deux bonus annuels pris en compte, le revenu moyen d’un agent de police est de 7, 5 millions de yen par an, soit 60 000 euros, alors que la moyenne annuelle pour les salariés du privé s’établi aux alentours de 4, 5 millions, 30 000 euros.

De plus comme le souligne le journal, là où dans le privé, l’employé est tenu à un résultat, les policiers sont complètement exemptés d’une telle obligation. D’où la tentation pour certain d’en faire un minimum.

Si une grande majorité des Japonais restent favorables à ces hauts salaires en raison de la dangerosité de la fonction, ils sont un peu moins d’accord de voir les fonds publics utilisés pour payer des flics plus ou moins ripoux.

Et c’est bien là le second problème. Statistiquement il y aurait de plus en plus de policiers qui franchissent la ligne et se retrouvent dans le camp des criminels. Ces dernières années ont vu une forte augmentation du nombre de policiers impliqués dans des affaires de prostitutions, de vol ou de destruction de preuves.

Mais le magazine conclut qu’une grande majorité de policiers restent honnêtes et font très bien leur travail. Histoire de ne pas trop froisser les susceptibilités policières.